Dans le cadre du désengorgement de la prison centrale de Makala, plus de 400 détenus de la maison carcérale de Makala ont bénéficié de la libération conditionnelle, ce samedi 27 juillet 2027, grâce à l’implication du ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux Constant Mutamba.
Lors de cette cérémonie de libération, le ministre de la Justice et garde des sceaux, accompagné du directeur de ce centre pénitentiaire, a effectué une tournée d’inspection dans les différents pavillons afin de s’enquérir des conditions dans lesquelles les détenus et les condamnés vivent.
S’exprimant devant la presse, le ministre d’État, ministre de la justice Constant mutamba a déclaré ce qui suit : ” le chef de l’État nous a donné la mission de redresser l’appareil judiciaire et pénitentiaire. C’est le travail auquel nous nous attardons jour et nuit. Nous sommes entrain de faire l’état des lieux de toutes les prisons et prendre les mesures idoines de désengorgement et d’amélioration des conditions carcérales”
Il a martelé sur le point que la prison centrale de makala ne doit pas être un lieu de réglement de compte.
“Cette pratique de venir directement à la prison après avoir volé doit cesser. C’est comme ça que nous avons parlé avec tous les magistrats pour que la majorité de cas se terminent aux parquets. J’ai parlé au directeur de la prison. Je lui ai dit que nous ne voulons plus entendre le fait que les prisonniers dorment dans des mauvaises conditions. Nous allons systématiquement désengorger la prison de makala. Ce n’est pas un lieu de règlement de compte” a expliqué le ministre constant mutamba.
Pour le ministre de la justice et garde des sceaux, la prison centrale de makala doit plutôt être remplie des détourneurs des fonds publics.
“Je veux que cette maison carcérale soit remplie des détourneurs de fonds publics”, a-t-il déclaré.
Il sied de signaler que, lors de sa première visite à la prison centrale de makala, le ministre d’État et ministre de la justice et garde des sceaux avait manifesté le voeu de décongestionner cette institution pénitentiaire et avait même mis en place une commission chargée d’étudier les cas des détenus.
Grâce ndombele kividi
