Un procès en flagrance s’est ouvert le jeudi 05 septembre 2024, au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK) devant le tribunal militaire de garnison/ Kinshasa-ngaliema en faveur des auteurs présumés responsables d’une tentative d’évasion qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre 2024.
Dans cette audience en foraine contre plusieurs prévenus à la prison centrale de makala, on retrouve des militaires et des policiers.
En effet, ces prévenus sont accusés des infractions telles que, l’incendie volontaire du bâtiment administratif de la prison, de la casse des portes et viol sur des femmes avec une cruauté inhumaine, perpétration des actes de terreur ; faits prévus prévus et punis par le code pénal militaire et code pénal congolais ordinaire livre 2, commises lors de la tentative d’évasion des prisonniers à la prison centrale de makala le lundi 02 septembre dernier.
Ce procès fait suite à plusieurs révélations faites sur l’origine de la tentative d’évasion et se poursuit ce vendredi à 9h. Il a été ordonné par le ministre de la justice et gardes des sceaux, Constant Mutamba.
En outre, le patron de la justice congolaise a ordonné l’arrestation de plusieurs personnes. Notamment celle :
• Du directeur de la prison centrale de Makala qui est en cavale ;
• Des gouverneurs de certains pavillons, des agents de l’administration pénitentiaire et de certains personnels extérieurs.
D’après maître Michel MAFTAA, avocat au barreau de Kinshasa/Matete, membre la partie défenderesse, le procès doit avoir lieu et en flagrance parce que les faits sont constants.
“ce procès doit suivre son cours normal et non se tenir avec précipitation. Au moins, une trentaine des prévenus seront devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Ngaliema“, a -t-il déclaré
Notons que le ministre de la justice et garde des sceaux, ne conjure qu’à la traque et à la condamnation des auteurs de cet acte qu’il qualifie ” de sabotage” lors d’une descente effectuée à la prison centrale de Makala en compagnie des agents de la DEMIAP pour des enquêtes, juste après son atterrissage le mercredi 4 septembre dernier, à l’aéroport international de N’Djili.
Grâce ndombele kividi