Le Président congolais, Felix-Antoine Tshisekedi, plaide pour l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU, en intégrant deux pays africains en qualité de membres permanents. Il l’a dit dans son discours sur la tribune de la 78 ème Assemblée générale de l’ONU, ce mercredi 20 septembre 2023.

“La demande pressante et incessante de mon pays et de l’Afrique à l’organe pilote et décisionnel de l’ONU est de pouvoir
intégrer, en son sein, deux représentants du continent africain en qualité de membres permanents aux fins de consacrer un équilibre géographique juste et représentatif”, a-t-il déclaré.

Le chef de l’État congolais a, dans la même veine, insisté sur la nécessité de réformer l’ONU, afin de l’adapter aux exigences du monde actuel qui devient de plus en plus multilatéral et inclusif.

“D’où la pertinence et la nécessité de réformer notre organisation
vieille de 78 ans, qui accuse certaines limites face aux mutations
actuelles et à la dynamique internationale afin de lui donner plus
d’inclusivité aussi bien dans sa composition que dans son processus
de prise des décisions qui désormais devra prendre en compte la
voix de l’Afrique”, a indiqué le président Tshisekedi sur un ton ferme.

A l’en croire, pour donner un nouveau départ
au multilatéralisme, la réforme de la Charte des Nations unies doit porter notamment sur les
points clés suivants : Le Conseil de sécurité, le veto, le chapitre VII et le recours à la
force.

Le Président Félix Tshisekedi estime par ailleurs que la
coordination et la coopération entre
les différentes institutions et agences des Nations unies sont aujourd’hui imparfaites : Des problèmes globaux sont abordés plusieurs fois dans différentes enceintes, sous des angles différents, de façon contradictoire, d’autres ne le sont jamais nulle part ; chaque bureaucratie
internationale entend persévérer dans son être…

“Pour conserver la confiance de la communauté internationale, l’Organisation des Nations Unies doit montrer qu’elle est capable de
s’adapter au temps présent et de relever avec efficacité et responsabilité les défis d’aujourd’hui”, a-t-il conclu ce chapitre.

Feza Kalubi

Ci-dessous l’intégrité du discours