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Épidémie de Monkeypox en RDC : les besoins en vaccins estimés à 600 millions USD

Les besoins en vaccins pour vaincre l’épidemie de Monkeypox en RDC est estimé à 600 millions USD. C’est le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, qui l’a dit au cours d’une séance de travail qu’il a eu avec la première ministre Judith Suminwa, ce mardi 20 août 2024, en présence
du directeur général de l’Agence de Santé de l’Union Africaine (Africa CDC) Jean Kaseya.

Cette réunion était consacrée à l’évaluation de cette épidémie en vue de lever les options pratiques pour la stopper. L’occasion faisant le larron, le ministre de la santé a rassuré de l’arrivée, dès la semaine prochaine, d’un premier lot de vaccins.

Nous avons en effet annoncé 49 millions USD pour des besoins assez précis. Mais rien que pour la vaccination, nous avons besoin de 600 millions USD. Donc les 49 millions prévus ne constituent pas le budget total. On va monter encore en puissance parce que nous adaptons notre plan régulièrement, et nous sommes accompagnés par Africa CDC, dans la mobilisation des ressources. D’ailleurs grâce à Africa CDC et l’aide de l’Union Européenne, nous avons déjà pu sécuriser, 215.000 doses“, a déclaré le ministre de la Santé publique, Samuel Roger Kamba.

La question de la rentrée scolaire 2024-2025 et du comment proteger les élèves face à cette épidémie étaient aussi uu centre des discussions lors de cette réunion. Le gouvernement Suminwa se dit déterminé à mettre en place des mesures préventives afin de protèger les élèves contre l’épidémie de Monkeypox.

Selon la dépêche de la primature, la stratégie adoptée jusque-là comprend la sensibilisation au niveau des écoles. Elle indique que le ministre de la Santé et la ministre de l’Éducation nationale travaillent déjà sur d’autres dispositions pratiques à prendre.

Parlant des modes de transmission de Monkeypox, le ministre de la Santé publique a saisi cette occasion pour insister sur la transmission par voie sexuelle du virus de Monkeypox dont la prévalence est forte dans les provinces de l’Équateur et du Sud-Kivu.

On a eu beaucoup de cas à l’Equateur où depuis toujours cette maladie évolue de manière endémique, mais on a récemment encore beaucoup plus des cas dans le Sud-Kivu, parce que tout simplement depuis l’année dernière, on voit qu’il y a un nouveau mode de transmission par voie sexuelle. Dès lors que les populations sont déplacées, dès lors qu’il y a des pratiques sexuelles de plus en plus libérées à cause de cette fragilité là de la population, on voit cette forme de transmission se développer”, a ajouté le ministre de la santé.

Avançant quelques statistiques, Roger Kamba rappelle que depuis le début de l’année, au total 548 personnes sont décédées suite à la variole du singe. Selon lui, 15. 664 cas potentiels sont enregistrés à ce jour.

Quant aux premiers symptômes de Mpox, le ministre de la Santé publique a cité la fièvre, les douleurs musculaires, la fatigue et l’apparition d’éruption cutanée étendue.

Il a indiqué que cette maladie se transmet essentiellement par contact direct avec une personne infectée, mais aussi par des lésions cutanées ou muqueuses internes comme la bouche, la région génitale et anale et la transmission par voie sexuelle.

ML

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