La direction générale de TRANSCO a révoqué l’agent Alpha Mundolo pour notamment propagation des faux bruits, atteinte à l’honneur et crédibilité des autorités, ainsi qu’incitation à la haine tribale et à la rébellion contre les autorités établies par le président de la République.
C’est ce qu’indique la lettre de révocation parvenue à notre rédaction. Selon cette correspondance, Alpha Mundolo s’est délibérément refusé de répondre aux questions du service juridique et des ressources humaines de TRANSCO qui l’a invité pour présenter ses moyens de défense.
Plus grave est qu’après cet entretien, rapporte la lettre, l’agent Alpha Mundolo s’est lancé de nouveau dans cette aventure de proférer des menaces contre les autorités de TRANSCO et à propager des accusations gratuites contre elles.
“Il y a donc lieu de relever que les faits ci haut mis à votre charge sont constitutifs de faute lourde et ce, en application de l’article 74 du Code du travail et 30 du règlement d’entreprise, je vous notifie votre révocation et vous prie d’entrer en contact avec la direction juridique et des ressources humaines dès réception de la présente pour la clôture de votre dossier administratif “, lit-on dans la lettre.
Contacté, le cabinet du DG de TRANSCO souligne que tout ce que le concerné propage sur les réseaux sociaux est faux et archi faux. Alpha Mundolo n’est autre qu’un individu “de mauvaise foi, aux intentions malveillantes”.
Il rapporte que ce dernier fait partie d’un réseau qui s’organise à l’interne pour boycotter le travail pendant les heures de service, incitant les paisibles agents à la haine, la révolte et à une grève sauvage sans raison en violation de la loi en la matière.
Des sources proches du dossier indiquent que ces agents membres de ce réseau ne travaillent plus depuis des mois. Ils se couvrent mutuellement, afin de toucher à chaque fin du mois la totalité de leur salaire au détriment de TRANSCO.
Elles rapportent que depuis Alpha Mundolo, neveu de l’ancien président de la CENI Corneille NANGAA, est réputé instigateur des attaques contre tous les comités de gestion qui ont succédé à l’ancien DG Michel KIRUMBA.
A l’époque du DG TSHIPAMBA, a appris notre rédaction, il avait frôlé la révocation pour les mêmes faits. Des états de présence consultés auprès des services compétents chez TRANSCO ressort ce qui suit :
•Pendant tout le mois de décembre 2023, Alpha Mundolo ne s’est pas présenté au lieu d’affectation selon son horaire de service ;
•Au mois de janvier 2024, l’agent Alpha MUNDOLO n’a travaillé que pendant 3 jours soit le 02, le 03 et le 07 janvier. On note aucune trace de sa présence concernant sa prestation au réseau malgré sa signature régulière sur le cahier de présence de son service (carence des feuilles de route de ses dernières prestations journalières).
•Pour le mois de février 2024, l’agent Mundolo n’a presté que pendant 6 jours, soit le 08, le 09, le 10, le 12, le 14, et le 15 février. Comme pour le mois de janvier, ses feuilles de route sont introuvables.
Ceci porte à croire que depuis tous ces temps, l’agent Alpha Mundolo ne faisait que signer la présence au réseau avant de rebrousser chemin sans accomplir ses tâches journalières, avec la bénédiction du chef de secteur.
Qu’à cela ne tienne. Au niveau interne de TRANSCO, le comité Mbere rassure que tout sera fait pour démanteler ce réseau dit de « boma l’heure », soutenu par quelques chefs de service déjà identifiés. Il s’agit, soutient-il, des comportements ne permettent pas à l’actuel comité de gestion de déployer tous ses efforts afin de répondre aux lourdes charges de cet établissement, surtout en cette période difficile.
Heureusement que la majorité d’agents de TRANSCO soutient totalement l’actuel comité de gestion dirigé par le DG Mbere Moba Cyprien au regard des efforts fournis pour le maintien en vie de cet Établissement.
C’est grâce à ce comité qui travaille en étroite collaboration avec le Conseil d’administration que TRANSCO est aujourd’hui debout, quoiqu’avec des béquilles .
ML
Ci-dessous la lettre dev révocation