La Cour Constitutionnelle ne peut jamais se laisser corrompre par des candidats députés nationaux. Les rumeurs sur les réseaux sont infondées et ne visent qu’à jeter le discrédit sur cette juridiction déterminée à accompagner la vision du chef de l’Etat de bâtir un Etat de droit en RDC.
C’est la réaction de la cellule de communication de la Haute Cour, en rapport avec les rumeurs qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux concernant la prétendue corruption des juges de cette juridiction par des candidats malheureux à l’élection législative nationale du 20 décembre 2023 et ceux dont les suffrages ont été annulés par la CENI.
La Cellcom de la Haute Cour rejette vertement ces accusations graves. Elle soutient que les enquêtes sont encore au niveau de la Cour constitutionnelle pour que les auteurs de ces textes chargés de haine et de l’intention délibérée de nuire puissent répondre de leurs actes devant les instances compétentes.
La Cour constitutionnelle souligne qu’aucun candidat ne peut prétendre la corrompre. Rien que oser le faire, martèle-t-elle, équivaudrait à s’exposer à des risques beaucoup plus graves. Elle soutient que si de telles pratiques ont existé en RDC, elles appartiennent desormais au passé.
La cellule de communication de la Cour constitutionnelle appelle donc la population congolaise dans son ensemble à ne pas prêter oreille à ces “monstruosités” qui ne visent qu’à déstabiliser la RDC. Elle a saisi cette occasion pour réaffirmer la détermination de la Cour constitutionnelle dirigée par le Président Dieudonné Kamuleta de traiter ces dossiers des contentieux des résultats avec honnêteté comme elle l’a déjà fait pour la présidence et d’autres dossiers.
Avant de clore son propos, la Cellcom Cour Constitutionnelle a démontré que depuis son installation, l’actuelle équipe de la Cour constitutionnelle se démarque par un travail de qualité, montrant toute sa distance nécessaire vis-à-vis des pesanteurs politiques. En témoignent sa position sur le dossier Bukanga Lonzo et la manière dont elle a traité les contentieux des résultats de la présidentielle.
Rappelons que parmi les textes qui véhiculent de telles rumeurs figurent un article attribué à un prétendu “collectif des observateurs internationaux”. Cet article allègue faussement que la Cour Constitutionnelle se prépare à réhabiliter les candidats dont les résultats ont été annulés pour fraude électorale, corruption et détention illégale des dispositifs électroniques de vote.
Incitant à des troubles, ce texte invite la population congolaise à se préparer pour un sit-in en cas de magouille par les juges de la Cour constitutionnelle. Le texte affirme faussement que les candidats malheureux et ceux invalidés dont Gentiny Ngobila auraient remis des sommes faramineuses aux juges de la Cour constitutionnelle en guise de leur réhabilitation. Ce qui est faux et archifaux.