Dans son rapport rendu ce jeudi 29 février 2024 sur la mort de Chérubin Okende, la justice congolaise, par la bouche du procureur de la République près le parquet du Tribunal de de grande instance de Kinshasa/Gombe, Edmond Isofa, a a affirmé que Chérubin Okende n’était pas à la Cour Constitutionnelle le jour d’avant sa mort, soit le 12 juillet 2023.
Il met en doute les déclarations sur les réseaux sociaux, voire la déposition de son garde du corps qui a affirmé ne l’avoir pas trouvé en sortant de la Cour Constitutionnelle où il été envoyé par Chérubin pour déposer une correspondance dans laquelle il sollicitait un report d’un rendez-vous qu’il avait à la Haute Cour.
À en croire le procureur Isofa, entre 16 h et 17 h de la journée du 12 juillet 2023, Chérubin Okende était pris en charge par les antennes de télécommunications situées aux environ de Sendwe. Une thèse qui rejete l’hypothèse selon laquelle il a été enlevé à la Cour constitutionnelle autour de ces heures là.
“Ce n’est que vers 22 heures que les antennes de télécommunications vont le reprendre en charge, cette fois-là, vers Ndolo; et vers 1 h et 2 h, au niveau de l’INA, et à 3 heures du matin vers la gare centrale où la jeep a été trouvée”, a déclaré le magistrat Edmond Isofa.
Pour sa part, le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, a conclu que Chérubin Okende est mort par suicide. Il s’est donné la mort avec l’armée de son garde du corps.
Il rapporte que dans un agenda trouvé dans son bureau après perquisition, il a été trouvé un agenda dans lequel Chérubin Okende avait écrit : “Je suis au bout du rouleau”. Le PG rapporte que les autres pages de cet agenda ont été arrachées on ne sait par qui.
ML