L’Observatoire de la Dépense Publique ( ODEP) dénonce, à travers un communiqué, le pillage des ressources publiques à l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications ( ARPTC).
Selon ce communiqué, chacun de 7 membres de l’equipe dirigeante touche en moyenne 340.000 USD par mois, soit 2,3 millions USD par année.
A en croire ce communiqué assorti des tableaux détaillés, en trois ans, les 7 dirigeants de l’ARPTC se sont payés 18, 6 millions USD à titre de paiements.
La source indique que le PCA Christian Katende touche 439.471,000 dollars par mois et que le plus bas des salaires touchés par les dirigeants de l’ARPTC est de 319.321 dollars le mois.
“Comparés aux députés, ces messieurs et dames touchent 10 fois plus. Ce n’est pas pour justifier cela. De 2021 à 2023, ils ont touché 18,6 millions de dollars américains”, lit-on dans le communiqué signé par le PCA de l’ODEP, Florimond Muteba.
L’ODEP révèle dans le même communiqué qu’en janvier 2024, les dirigeants de l’ARPTC ont touché ce qu’ils appellent « une prime de janvier » de 3 millions de dollars soit 429.000 dollars par personne.
“Cette situation en temps normal, dénote d’une gouvernance scandaleuse d’une entreprise qui appartient au peuple entier. Et en ce temps de crise sécuritaire et humanitaire aigue à l’Est du pays, d’un crime de haute trahison pouvant être jugé devant le tribunal de guerre.
En début juillet, l’ODEP avait dénoncé une crise humanitaire laissée pour compte dont le coût annuel est de 3 milliards de dollars. A ce jour, nous comptons 7 millions des déplacés. Le budget de 19 millions de dollars consommé en 3 ans par ces 7 criminels de guerre est celui donné en 4 ans pour aider 7.000.000 des refugiés intérieurs. Avec 150Fc chacun par année d’aide publique”, fustige le communiqué.
Au regard de tout ce qui précède, l’ODEP demande au président Félix Tshisekedi de suspendre l’équipe dirigeante de l’ARPTC et demander à l’IGF d’auditer cette entreprise.
Il appelle le ministre de la Justice de commencer déjà à s’approprier de ce dossier en prenant des mesures conservatoires.
A la société civile et à la population, l’ODEP demande d’ouvrir l’œil et le bon comme pour l’escroquerie de la RAM.
Ci-dessous le communiqué