La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), la Professeur Marie-Thérèse Sombo Ayanne lance les travaux de la Commission Nationale d’Évaluation à mi-parcours du système Licence-Maîtrise-Doctorat (LMD) ce samedi 10 août 2024 à Béatrice Hôtel à Kinshasa.
D’après le communiqué du Ministère de l’ESU datant du mercredi 07 août dernier, ces travaux s’inscrivent dans le strict respect de l’instruction du Chef de l’État relative à l’évaluation à mi-parcours de ce système avant la rentrée académique 2024-2025.
Conviant à ces assises tous les chefs d’établissements publics et privés d’enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo, la Ministre sectorielle a fixé le déroulement de ces travaux en différentes étapes notamment :
- Le test et la validation des outils d’évaluation ainsi que le lancement des travaux de la Commission Nationale d’Évaluation à mi-parcours du système LMD ce samedi 10 août 2024 ;
- La mise en ligne des outils ainsi validés et leur mise à la disposition de tous les établissements publics et privés de l’ESU ;
- Le remplissage des réponses des établissements publics et privés aux items du questionnaire d’enquête dans la période allant du 10 au 17 août 2024 ;
- Le déploiement, pour le focus groupe, des équipes de la Commission Nationale d’Évaluation à travers les six pools retenus par ladite commission dont Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Mbandaka et Mbuji-Mayi, et ce, à l’issue du dépouillement et de l’analyse des données recueillies à travers le questionnaire fourni aux établissements ;
Par ailleurs, la Professeur Sombo Ayanne a appelé à l’implication et à la collaboration de tous les établissements publics et privés pour la réussite de ces travaux combien urgents. Elle a également précisé que toutes les initiatives d’évaluation du système LMD en cours et propres à chaque établissement, organe et service spécialisé de l’ESU sont d’office suspendues à dater du jour de sa communication.
Ces assises tant attendues et enfin organisées dans le secteur d’enseignement supérieur et universitaire donneront l’occasion de cerner les forces et faiblesses de ce nouveau système devenu objet de maintes critiques dans le pays, et permettront ainsi à l’État de prendre des décisions adéquates.
Stanislas Ntantu Moninga